" TRADUCTION LIBRE "


Dans Lumières sur le Comte de Chambord. Témoignage du Père Bole.
Paul Eric Blanrue, Bibl. de Versailles (Thiers in 8° 5386 )

Ce livre a été édité en 1995 chez Communication et Tradition, Hamish Editeur. On peut y lire :

Trois choses me donnent une certitude morale sur la mort de Louis XVII au Temple écrit le Père Bole. C'est d'abord la persuasion qu'en ont tous les membres de la famille royale. Ni Charles X, ni le duc et la duchesse d'Angoulême, ni Henri V ni sa sœur n'ont jamais élevé le moindre doute là-dessus.
Plus loin, il conclut : Ce n'est qu'après avoir examiné toutes les pièces et documents qui en constataient l'authenticité que le Prince accepta de recevoir le cœur de l'enfant enlevé au péril de sa vie par le médecin chargé de l'autopsie, le docteur Pelletan.


Le passage est tronqué des deux tiers environ du texte intégral.
De plus, M. Blanrue, paraphrasant de manière inexacte la lettre du P. Bole, change le sens de la phrase : il ne s'agit pas d'accepter de recevoir le cœur Pelletan ce qui, à la rigueur, pourrait signifier une acceptation de principe, non encore passée dans les faits.
La phrase exacte est :

Ce cœur, Mgr l'a reçu après avoir fait examiner toutes les pièces et documents etc...

On voit ici la manipulation du sens, largement exploitée actuellement par MM. Blanrue et Delorme pour essayer d'échapper à la réalité innocemment révélée par le Père Bole : il y avait déjà un cœur à Froshdorf en 1885.